2 resultados para Stéréospécificité et manque de

em Universitat de Girona, Spain


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Le cas que nous exposons ici est extrait d’un travail de recherche plus vaste ayant pour objet une analyse comparative de plusieurs institutions1 où vivent et se transmettent des savoirs sécuritaires propres à l’escalade. Notre étude met en face à face des institutions clairement identifiées comme didactiques - c’est le cas de l’école au sens large de l’acception - c’est-à-dire des institutions où l’intention de transmettre y est toujours mise en avant, mais aussi d’autres institutions «à la limite» du didactique telles les organismes de loisirs sportifs, ainsi que des institutions a priori non didactiques comme une famille ou un groupe d’amis, où le mode de transmission des savoirs relève majoritairement d’un système d’apprentissage par frayage (Delbos & Jorion, 1990), (Hutchins, 1995). Le sujet est abordé sous l’angle didactique de la gestion des risques (Mangeant, 2008). La recherche repose en partie sur la théorie des situations didactiques (Brousseau, 1998) et notamment la notion de contrat entendu comme une convention implicite, mais aussi pour nous dans notre sujet, comme accord explicite sur les règles de fonctionnement. Elle s’appuie également sur le modèle de l’action enseignante et le triplet des genèses (Sensevy, Mercier & Schubauer- Leoni, 2000) et plus précisément sur le principe de l’action conjointe du professeur et des élèves (Sensevy & Mercier, 2007). Le travail s’attache à démontrer que des phénomènes de contrat, peuvent être à l’origine de failles dans la sécurité, et potentiellement pourvoyeurs de futurs accidents. Ainsi, au-delà du manque de vigilance communément invoqué, il y aurait donc des causes didactiques à l’occurrence des accidents, dont les explications sont parfois à rechercher à l’origine dans la formation des intervenants ou dans le mode de transmission des savoirs

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L’une des principales difficultés que rencontrent les enseignants auprès de publics «scolairement fragilisés»1 est d’obtenir une réelle activité cognitive de leurs élèves en situation de résolution de problèmes mathématiques. On observe le plus souvent la mise en oeuvre d’un faux-semblant d’activité qui consiste, pour les élèves, à appliquer un algorithme de résolution sans prendre le risque d’être confronté à leur propre ignorance (Lemoyne & Conne, 1999). Notons en préambule que si la réflexion menée jusqu’à présent s’ancre de manière privilégiée dans le champ des apprentissages mathématiques, elle alimente néanmoins une problématique plus générale qui vise une étude approfondie des gestes de médiation mis en oeuvre par les professeurs pour pallier le manque d’engagement de certains élèves dans les tâches scolaires qu’ils leur proposent